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Comment identifier les porcins ?

Maison LABONNE - Modifié le mardi 24 novembre

Un éleveur de porcs reproducteurs ou charcutiers a l’obligation d’identifier son cheptel auprès des organismes mandatés par le ministère de l’Agriculture. L’objectif de cette identification est le traçage des flux entre les sites d’élevage.

Les éléments d’identification des porcins

Tous les éleveurs de porcins toute catégorie doivent faire identifier leurs animaux quand ils circulent d’un endroit à un autre ou qu’ils changent de détenteurs. L’identification se fait avant le départ du dernier site de détention.

  • Pour les porcs reproducteurs, le numéro individuel se localise sur les oreilles de l’animal. Le tatouage est réalisé par l’éleveur naisseur avant sa première sortie. Le numéro est composé d’un indicatif de marquage du lieu de naissance et d’un numéro d’ordre millésimé. L’indicatif comporte sept caractères, et le numéro d’ordre six caractères ;
  • les porcelets sont dotés d’une boucle « bouton » ou d’un tatouage au niveau de l’oreille à leur naissance. Le numéro d’identification ne comporte pas de numéro d’ordre millésimé ;
  • les porcs charcutiers sont marqués par un tatouage à l’arrière de l’épaule avant leur départ pour l’abattoir. Le marquage doit se faire idéalement trois semaines avant le transfert vers l’abattoir.

Le ministère de l’Agriculture dispose d’une liste d’équipements agréés, comprenant notamment le matériel de marquage utilisé sur les animaux.

Il faut bien noter que si l’élevage provient d’un autre pays que la France, les animaux maintiennent leur numéro d’identification d’origine. Si les porcs proviennent d’un état membre de l’Union européenne, ils sont identifiés similairement aux porcins nés en France. S’ils viennent d’un pays tiers, leur identification sera refaite après 30 jours de présence sur le territoire français.

Les autres méthodes et processus d’identification

À part le numéro d’identification, il est possible de reconnaître un animal par son document d’accompagnement ou par l’intermédiaire du registre d’élevage.

Le document d’accompagnement

L’éleveur a l’obligation de compléter et de signer les documents d’accompagnement composés d’un bon de chargement ou de déchargement. Ces documents doivent être constitués au moment de l’entrée ou de la sortie des animaux sur les sites d’élevage.
Les documents d’accompagnement contiennent les renseignements obligatoires imposés par la réglementation. Les informations regroupent le nom du transporteur ainsi que son numéro d’agrément, le numéro d’immatriculation du véhicule de transport, l’indicatif de marquage du site départ/arrivée, la date et lieu de transbordement, l’effectif des animaux et leur catégorie, l’émargement de l’éleveur et du chauffeur.

Un registre d’élevage

Le registre d’élevage est une obligation conforme à l’arrêté du 5 juin 2000. Il se conserve au minimum cinq ans. L’éleveur a l’obligation de le remplir à chaque mouvement d’entrée ou de sortie d’animaux. Ce cahier doit comprendre plusieurs rubriques comme :

  • les spécificités de l’exploitation ;
  • les informations qui portent sur l’encadrement zootechnique, sanitaire et vétérinaire de l’élevage pour chaque catégorie ;
  • le déplacement des animaux à tenir à jour hebdomadairement ;
  • l’entretien et les soins procurés aux animaux avec justificatifs ;
  • le régime alimentaire des animaux ;
  • un duplicata des documents d’accompagnement.

Un registre sert pour un seul site d’exploitation. Si l’éleveur dispose de plusieurs sites, un registre pour chaque site est requis.