Les familles ovines
Le mouton est une dénomination de l’espèce ovine en général. La famille des ovins se divise en 5 catégories :
● l’agneau : le nouveau-né de moins de 12 mois, qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle ;
● l’agnelle, qui désigne également une femelle de moins de 12 mois ;
● le bélier : le nom donné au mâle lorsqu’il a plus de 12 mois ;
● la brebis : le nom donné à la femelle lorsqu’elle a plus de 12 mois ;
● l’antenais(e) : l’agneau ou l’agnelle qui est né(e) l’année précédente mais se trouve encore inapte à la reproduction.
Les races d’agneau
En France, on peut trouver des élevages ovins un peu partout. Certains sont composés de grands troupeaux comprenant une centaine de brebis ; et d’autres sont seulement des élevages de complément à côté d’autres productions, par exemple un élevage bovin ou porcin. Les éleveurs favorisent la présence ovine dans leurs cheptels, car ils facilitent les régulations écologiques.
Il existe de multiples races d’agneau. Certaines races sont dominantes : elles sont obtenues à partir d’un ou de plusieurs croisements entre différentes races ovines. Mais quelles sont donc ces races ovines dominantes ?
Les races précoces
Les races précoces se distinguent par leur tête large et épaisse, dont le chanfrein est tapissé de bourrelets donnant une impression de plissé. Ils sont recouverts d’une laine blanche fine et très étendue. La race précoce se caractérise par son grand format avec une bonne conformation. Le mâle pèse au minimum 90 kilos, et la femelle pèse au minimum 65 kilos. Les mâles précoces ne sont pas toujours cornus, mais quand ils le sont, ils présentent des cornes spectaculaires. Les brebis, quant à elles, n’ont jamais de cornes.
Les races d’herbage
L’agneau de race d’herbage appelé « Bleu du Maine » est dit race bouchère car la brebis met bas à des agneaux bien conformés, qui répondent aux caractéristiques requises pour offrir un bon rendement au niveau de la vente.
Les agneaux de race bouchère ont un développement musculaire intéressant, donnant une carcasse au prix de vente assez élevé. De grande taille, la brebis mange beaucoup d’herbes et produit par la suite une quantité laitière satisfaisante. De ce fait, ses agneaux n’ont pas besoin de consommer du lait artificiel. D’autant plus que cette race est très prolifique : les femelles peuvent se reproduire 2 à 3 fois par an.
La race d’herbage se distingue par son pelage blanc, avec une tête large sans corne de couleur bleue marine. Les béliers de cette race ovine pèsent généralement 100 à 130 kilos ; tandis que les brebis pèsent entre 80 et 90 kilos.
Les races rustiques
L’élevage des races rustiques est plus intéressant que celui des autres catégories de mouton. Les races rustiques peuvent s’adapter à tous les types d’environnement et ne nécessitent pas d’entretiens spécifiques. Elles vivent aisément en pâturages même médiocres et aident dans la régulation de l’écosystème.
Le bélier rustique pèse entre 80 et 100 kilos et les brebis qui possèdent de bonnes qualités maternelles pèsent entre 55 et 65 kilos. Leur laine blanche, bien qu’elle soit plus ou moins grossière, offre de multiples ressources. Quant à son lait, de nombreux producteurs s’en servent pour fabriquer des fromages pur brebis ou mixte.
Les races mérinos
90 % des effectifs des races mérinos de France se trouvent dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le sud de la France.
Les mérinos, également appelés races laitières, sont de petit gabarit. Le bélier mesure entre 80 et 100 cm pour 70 à 90 kilos. Quant à la brebis, elle mesure entre 65 et 70 cm pour un poids d’environ 60 kilos.
La race mérinos se distingue par sa tête large. Les mâles à cornes sont appelés banards, tandis que les mâles sans cornes sont appelés mottes. Les cornes des banards sont grandes et de forme triangulaire, légèrement striées et enroulées en spirale. Leur museau est recourbé et plissé.
La race mérinos est dotée d’une laine homogène de couleur blanche. Cette laine est par la même occasion très étendue et épaisse. L’animal est recouvert de sa toison de la tête aux sabots. Le poids moyen de ce dernier est de 2,5 kilos pour les femelles et de 5 kilos pour les béliers. Cette grande quantité de fourrure leur sert en même temps de barrage naturel contre les agressions climatiques. En pâturage, les mérinos sont capables de marcher sur de longs kilomètres pour trouver de la nourriture.