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Famille et races bovines

La France constitue l’un des pays les plus riches en cheptel bovin, avec plus de 25 races bovines différentes. Chaque variété de bétail présente ses propres caractéristiques et ses atouts en matière de viande, de lait ou autres ressources exploitées par l’éleveur, dans le cadre de ses activités d’élevage bovin. D’une manière générale, une distinction doit être faite entre la famille des races laitières d’une part, et les races allaitantes, d’autre part. Focus sur les différentes races bovines majeures françaises.

Races bovines françaises : la famille des races laitières

En raison d’une terre d’exploitation réduite, il a été nécessaire d’orienter l’élevage vers les littoraux côtiers. Ainsi, une partie des reliefs montagneux des plateaux du Jura et du Massif Central par exemple se sont focalisées sur la production laitière. C’est pourquoi on y retrouve surtout la Prim'Holstein, au poids moyen adulte variant de 600 à 700 kg. Et, plus à l’est, l’imposante Montbéliarde, dont les mâles adultes peuvent atteindre les 1200 kg.

Par ailleurs, les zones herbagères moins intensifiées regroupent des races bovines françaises comme la Normande, connue pour son lait extrêmement riche en protéine, ou encore la Simmental Française, qui assure un rendement en viande élevé aux éleveurs.

D’autres races s’adaptent aux conditions climatiques des régions dans lesquelles elles se trouvent. À titre d’illustration, la Pie Rouge des Plaines à vocation mixte dans l'ouest, la Brune qui est une vache laitière spécialisée localisée dans le centre-est et le sud, et enfin l'Abondance et la Tarentaise qui sont deux races propres aux Alpes du nord. Ces deux dernières s'accommodent parfaitement à des conditions difficiles, tout en offrant des fromages au goût unique.

 

Races bovines françaises : la famille des races allaitantes

Les pâturages situés dans des collines en hauteur et à forte pente du Centre, sont le paradis des anciennes races, aujourd’hui exploitées pour la production de viandes bovines maigres, dont les carcasses représentent d’énormes profits pour les éleveurs. Ainsi, on peut citer entre autres :

 

  • la charolaise : localisée dans les sols riches en argiles et en calcaires (lias) de l’est et du nord du Massif central, la charolaise est la race de boucherie par excellence
  • dans la partie Ouest, la Limousine est vivement sollicitée en cuisine gastronomique, en raison de ses morceaux en cuisson rapide comme le faux-filet ou le rumsteck
  • sur les littoraux du sud-ouest, on peut admirer la Blonde d’Aquitaine, qui surprend par sa durée de vie, pouvant atteindre les 15 ans, et la race Bazadaise dont la qualité du lait est hors-pair
  • les éleveurs bovins des Pyrénées et du Massif Central quant à eux préfèrent exploiter des allaitantes convenables au croisement, résistantes aux conditions météo difficiles et qui se multiplient plus vite, à l’exemple de la Gasconne, de l’Aubrac et de la Salers.

 

Enfin, la production allaitante implique également l’élevage de races mixtes plus anciennes, qui sont aujourd’hui sélectionnées pour leurs aptitudes bouchères, comme c’est le cas des races suivantes : la Rouge des prés, la Parthenaise et la Blanc Bleue. Elles sont très appréciées par les éleveurs, car elles sont dociles, faciles à élever, et offrent un rendement maximal, tout en garantissant une remarquable conformation.